jeudi 21 janvier 2010

Le paradis des apparences

Sur le corps un peu tendre et violent et précis je parle de ce corps comme on situe sa joie et dans le calme recoin de l'effort je rejoins l'apparence du vêtement celui glissé sous la chaise en plein cœur de la chambre on en reparle tard on parle d'hypothèses qui chassent l'ennui bien sûr il y a ce visage chaviré endormi je repose la question celle de la nuit lointaine et imprécise comme le regard que je dénouais le long des itinéraires des bars et des hésitations un peu tendres .

Inventer des textes qui soufflent sur le désordre et en lèvent les membres assoupis parler comme quelqu'un qui s'abandonne effusions déliées offertes à la phrase une pression de la main là sur les poils dans le creux des genoux près de l'épaule du sexe un coude fumant dans l'ombre près du bureau blond comme pour dire qu'il est finalement assez tard que demain .

goûter dans Montréal comparer les secousses et les prises on replace l'endos près de s'effriter des regards adonnent bien d'autres fuient s'exténuent la ville circule en nous voisin du vin des cheveux collés des atmosphères le corps alors se déplace il transpose ses lignes vers d'autres courbes on échange les pulsions dans une certaine hâte on a tous peur de perdre pourtant une certaine douceur un geste bien refait et la glissade reprend s'éparpille à nouveau incertaine mais renforcit parallèle au draps .

le temps d'inscrire le titre le temps de lire son visage et la tournure des événements servis sur une autoroute sens et signes tournés dans le corps par le corps et ce serait insinué comme une perte déraisonnable plus de temps encore ces yeux dans le sofa une musique Judy Garland s'étiole refait surface dans l'alcool le soir et la fin d'une promenade dans des appartements des trottoirs et des images je n'explique plus rien c'est tout .











Au milieu du corps l'attraction s'insinue

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